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NICOLAS OU LE MIROIR INNOCENT
SIMONA JIĆA UNIVERSITĂ BABEĆ-BOLYAI, CLUJ-NAPOCA Issue: | INTERSTUDIA, Number 1 | Section: | QUETE DE L'AUTRE ET EFFACEMENT IDENTITAIRE DANS LE DISCOURS LITTERAIRE | Abstract: | Le roman Nicolas (2000) de l’Ă©crivain français Dominique Fernandez se propose de mettre en parallèle deux univers : celui du protoganiste, Nicolas, Ă©tudiant pĂ©tersbourgeois venu à Paris pour finir ses Ă©tudes et celui de son « sponsor », Rachid, fascinĂ© par la personnalitĂ© de ce jeune russe. Le livre atteste l’incompatibilitĂ© entre les deux dans un topos parisien caractĂ©risĂ© par le libertinage, le refoulement sexuel et l’hypocrisie. Digne continuateur du Prince Muichkine de Dostoïevski, Nicolas incarne l’innocence dans une fin de siècle corrompue qui cherche en vain un salut dans le contact avec l’autre. Son ignorance quant à la complexitĂ© des relations interhumaines fait de lui la cause principale des dĂ©sastres dans la famille qui l’accueille. La party costumĂ©e où les deux sont invitĂ©s à participer a le rĂŽle d’enlever les masques et de rĂ©vĂ©ler les vrais dĂ©sirs des personnages. Rachid combat entre son devoir d’Ă©poux et de père de famille et son penchant homosexuel qu’il essaie de taire, tandis que Nicolas engendre le tragique par sa simple prĂ©sence en tant que miroir reflĂ©tant cette partie paradisiaque et perdue de l’homme d’avant le pĂ©chĂ© originel. | Keywords: | innocence, libertinage, masque, identitĂ©, miroir, pĂ©chĂ©. | Code [ID]: | INTERS200801V00S04A0004 [0002808] | DOI: | |
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