Abstract: | Edouard Glissant apparaît comme l’un des écrivains francophones – dans le sens littéral du terme, car il refuse et combat les acceptions communément admises du concept « francophonie » – qui a su se confronter avec le plus grand nombre de genres littéraires. Dans son travail critique, c’est à une adhésion partielle aux instances du modernisme que Glissant s’efforce de parvenir, en développant l’ensemble de son œuvre selon trois axes différenciés. L’objet de cet article est d’expliciter l’orientation de ces derniers, d’une manière certes non exhaustive, mais qui se voudra éclairer, de façon générale, l’engagement de Glissant tant sur le plan esthétique qu’intellectuel. |